Niger / promotion de la bourse : Dr Edoh Kossi AMENOUNVE expose sur l’actionnariat populaire

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À l’invitation du Président du Conseil Economique Social et Culturel (CESOC) du Niger, Mairou Malam LIGARI, le Directeur général de la Bourse régional des valeurs mobilières (BRVM), Dr Edoh Kossi AMENOUNVE, a présenté, mardi 26 octobre 2021, à Niamey, une communication devant l’Assemblée plénière sur le thème : « L’actionnariat populaire au Niger : Quelles opportunités pour le financement du secteur privé ? ».

La deuxième session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) se poursuit au Centre International de conférence Mahatma Gandhi. 

Le Directeur général de la BRVM et du DC/BR a effectué ce mardi 26 octobre 2021 à Niamey au Niger, une communication devant l’Assemblée Plénière du Conseil Economique Social et Culturel (CESOC) sur le thème : « L’actionnariat populaire au Niger : Quelles opportunités pour le financement du secteur privé ? ». 

Cette communication fait suite à l’invitation du Président du CESOC, Mairou Malam LIGARI. Dans son adresse aux Conseillers du CESOC, le Dr Edoh Kossi AMENOUNVE a souligné l’impérieuse nécessité de parvenir à la démocratisation économique pour nos pays qui constitue l’outil principal de la répartition des richesses au sein des populations. 

Cette démocratisation économique passe par trois piliers, la liberté d’entreprendre, l’égalité d’accès aux services et marchés publics et le droit au partage de la richesse créée. Enfin, en s’appuyant sur le rôle des Bourses dans l’économie et sur l’exemple de la BRVM, le Dr Edoh Kossi AMENOUNVE a indiqué que la Bourse est l’instrument par excellence pour le partage des richesses et par conséquent de la démocratisation économique. 

Un instrument de la démocratie économique et financière

Selon M. Amemounve, à la BRVM, l’actionnariat populaire est un instrument de la démocratie économique et financière. « C’est un instrument important de développement économique et nous devons déployer nos meilleurs efforts pour que cet actionnariat populaire se développe », a-t-il ajouté selon des propos apportés par l’Onep. 

Le DG de la BRVM a indiqué que l’une des missions du conseil c’est aussi de travailler à ce que l’économique rejaillisse sur le social et que cela contribue au bien-être des populations. « L’actionnariat populaire va dans ce sens-là. 

Etant donné que le CESOC est une représentation assez large de tous les acteurs économiques du pays, une telle idée portée par ce conseil pourrait être mieux partagée et déboucher sur des propositions au gouvernement ou à l’Assemblée nationale, s’il y a des textes ou des lois à prendre. Je crois que le CESOC est mieux indiqué pour porter ce genre d’idée et nous allons travailler avec le conseil pour vulgariser l’idée et travailler techniquement pour préparer les éventuels actes qui peuvent encadrer cet actionnariat et sensibiliser les autorités pour qu’elles puissent nous accompagner », a-t-il souligné. 

« La bourse est un formidable instrument de démocratie financière et économique. La bourse permet aux populations d’être parties prenantes à la gestion de leurs entreprises, des actifs de leurs économies. Je pense que dans cette phase de développement que le Niger a amorcée, accompagner les actions du gouvernement, de la possibilité a été donnée aux populations à travers l’actionnariat populaire d’avoir d’autres sources de revenu en dehors de leurs activités traditionnelles », a déclaré l’intervenant. 

Cela va forcément augmenter, selon lui, les revenus et permettre de consommer davantage pour pouvoir effectivement booster le développement économique au Niger. « C’est pour ce complément de revenu qu’apporte l’actionnariat populaire aux Nigériens que nous souhaitons le développer au Niger. Je voudrais sensibiliser et encourager les populations nigériennes à s’intéresser à la bourse, à s’intéresser à l’achat d’actions sur le marché financier », a dit le D.G de la BRVM. 

Des invités de marques 

En dehors des échanges sur l’actionnariat populaire comme un des leviers du financement du développement de l’économie nigérienne, les Conseillers ont également suivi une communication sur l’élaboration d’un outil de planification et de la réforme des textes juridiques organisant le CESOC. 

Pour rappel, la cérémonie d’ouverture de la 2ème  session ordinaire de l’institution au titre de l’année 2021 a enregistré la présence du premier vice-président de l’Assemblée nationale, des présidents des institutions de la République du Niger, du président du Conseil Economique et Social (CES) du Bénin, M. Tabé GBIAN, du vice-président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESC) du Mali, M. Amadou Sanoussy DAFE, de Son Altesse, Dr Elhaj Bashir Albishir Bukar, Emir de Matchina au Nigeria, également président de l’Association des Chefs Traditionnels Unis d’Afrique, des députés nationaux, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique, ainsi que de plusieurs invités.

 Au Niger, le CESOC a pour mission fondamentale d’assister le Président de la République et l'Assemblée Nationale dans les domaines économique, social et culturel, à l’exception des lois des finances. Il peut aussi initier et proposer à l’Exécutif ou au Parlement des réformes dans les domaines, économique, social et culturel. Les travaux de cette 2ème journée de la session ordinaire ont pris fin avec la signature d’un protocole d’accord entre le CESOC et la BRVM.

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