Allocution du Président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) à la clôture de la 1ère Session Ordinaire au titre de l’année 2023.

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  • Monsieur le Vice-président de l’Assemblée Nationale ;
  • Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
  • Monsieur le Ministre chargé des Relations avec les Institutions ;
  • Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;
  • Mesdames et Messieurs les Vice-présidents du CESOC ;
  • Honorables Députés Nationaux ;
  • Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
  • Monsieur le Gouverneur de la Région de Niamey ;
  • Honorable député-Maire, Président du Conseil de Ville de Niamey ;
  • Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales et Agences de Coopération ;
  • Mesdames et Messieurs les Conseillers de la République ;
  • Honorables Chefs Traditionnels ;
  • Respectables Chefs Religieux ;
  • Mesdames et Messieurs les Responsables des forces de Défense et de Sécurité
  • Mesdames et Messieurs les représentants des ONG et Organisations de la Société Civile
  • Distingués invités à vos titres, grades et qualités 

Mesdames, Messieurs !

Je commencerai mes propos par rendre grâce à ALLAH le Tout-Puissant, le Tout-Miséricordieux, de nous avoir permis de tenir notre première session ordinaire au titre de l’année 2023, dans un climat de confiance, de sérénité, d’assiduité et avec le sentiment légitime, de devoir accompli.  

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs, chers conseillers !

Il est fort agréable de constater, comme à la tradition, que les résultats auxquels vous êtes parvenus à l’issus des présentes assises, constituent la preuve tangible, que le CESOC est un creuset de réflexion et d’analyses approfondies, non seulement sur des questions touchant le quotidien de nos concitoyens, mais également sur la pertinence, la cohérence et l’efficience de nos politiques publics.  

En effet, quinze jours durant, nous avons eu à échanger sur des questions d’actualité, comme la politique de la production agricole et animale, en lien avec la création des Pôles agro-industriels régionaux, la qualité  de l’enseignement supérieur en lien avec l’offre de l’emploi et l’apport de notre culture en faveur de la paix et de la cohésion sociale.

Nous avons à cette occasion, eu l’opportunité d’entendre et échanger, avec les ministres et les personnalités en charge de ces domaines. Leurs présentations, ont permis aux conseillers de la république, de se forger leurs propres opinions sur ces questions.

Je tiens en votre nom, à tous ! à les remercier pour leur disponibilité et la qualité des exposés présentés au Conseil.

Après les auditions des Ministères, les acteurs de la société civile et d’autres organisations ont passé, tour à tour, au niveau de chaque commission pour prolonger le débat, afin de recueillir les préoccupations, les besoins et les attentes de chaque composante de la société, sur les thèmes inscrits au débats de cette session.

Mesdames et Messieurs !

Le thème relatif aux enjeux et défis de l’opérationnalisation des pôles agro-industriels régionaux, a fait l’objet de débats passionnés et constructifs.

Un projet de grande envergure auquel tient particulièrement le Président de la République Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Mohamed Bazoum et dont la pertinence, vous le savez tous, n’est point à démontrer.

Pourvoyeur d’emploi et de création des richesses, le projet de création des Pôles agroindustriels régionaux, est tout simplement révolutionnaire !

Pour autant, et comme l’ont si bien souligné, les différents intervenants, pour transformer il faut avoir un excédent de production. C’est là, un principe de base !

Le Niger regorge d’importantes potentialités dans ce domaine qui font que, l’agriculture et l’élevage doivent être les piliers de notre économie. Même les facteurs limitants, que sont la terre -l’eau, le soleil, la main d’œuvre et le savoir-faire, ne le sont véritablement pas, pour notre pays.

Les métiers de l’agriculteur et de l’éleveur, qui sont sous d’autres cieux, porteurs de richesse et de bonheur, sont devenus chez nous, des métiers considérés appauvrissants et répulsifs.

Comment en sommes-nous arrivés à ce que, ces vrais détenteurs des capitaux productifs de nos terroirs, soient perçus ainsi, si ce n’est, une question de gestion devenue inappropriée, pour notre époque et pour les exigences du moment.

Malheureusement, Il arrive souvent que des pratiques s’érigent puissamment, en réalité irréversible. Le sort est ainsi jeté et l’opinion se referme sur des non-vérités, qui deviennent évidence.  

Mesdames et Messieurs ! C’est à juste titre, que nous sommes en droit de nous poser des questions de fonds.

C’est pourquoi, nous avons plus que jamais besoin d’homes et de femmes et surtout des jeunes formés et aptes à s’investir dans les métiers de l’agriculture et l’élevage.

En plus de l’agriculture familiale indispensable pour notre alimentation, nous devons développer une production agricole et animale à plus grande échelle, et des industries agro-alimentaires, porteuses de travail et de richesse.

C’est la seule formule, qui créera l’indépendance de notre pays et redonnera aux nigériens la fierté et la joie de vivre.

La création des pôles agro- industriels dans les régions, inscrits dans le programme du Président de la République Chef de l’Etat, est en cela une opportunité, pour notre jeunesse et pour notre tissu économique. 

En la matière, de manière spécifique, notre pays regorge d’importantes quantités d’eau, assez des terres cultivables, de la main d’œuvre disponibles et des connaissances techniques très appréciables.

Il y a là donc, tous les atouts, pour que la production agricole et animale, soient accrues, pour que l’agro-industrialisation de notre pays se réalise.

Mesdames et Messieurs !

La seconde thématique phare de cette session, aura été sans doute, celle relative à la qualité de l’enseignement supérieur publique et privé au Niger.

C’est là une question fondamentale, car il s’agit de la formation des hommes et des femmes, pour l’avenir du Niger.

La multiplication des instituts supérieures de formation dans notre pays, est symptomatique d’un domaine dynamique à plus d’un titre, celui-ci nécessite un encadrement rigoureux de l’état.

Nous devons adapté les filières de formations aux besoins du pays ; nous devons protéger nos diplômes avec plus de suivi des curricula des écoles, de la qualité et de la disponibilité des enseignants aussi bien dans le secteur public que privé.

Aussi, la multiplication exagérée des filières de formations au Niger doit nous interpeler, l’Etat doit imposer des règles claires aux établissements de formation, pour le respect strict, des normes en la matière.

Le Président de la République Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Mohamed Bazoum disait à juste titre, je cite « Je veux pour ce secteur des établissements bien conçus, des établissements qui marchent. Soyons millimétrés, rationnalisons : moins d’établissements, moins de formation, mais des établissements et des formations de qualité, utiles et rentables, je vous place devant vos responsabilités », fin de citation.

S’agissant des universités publiques régionales, dont la concrétisation est fort à saluer, nous devons veiller à ce que les domaines respectifs pour lesquels elles sont créées, soient strictement respectés. Il y va de leur performance et de leur crédibilité.

Il est plus que nécessaire, qu’elles soient équipées dans leurs domaines de compétence respectifs, mais aussi et surtout, avoir un personnel permanent et qualifié.

Il en est de même, pour les unités de recherche qui doivent être coordonnées à travers un centre unique.

En outre, il me plait de souligner avec satisfaction, l’organisation des examens de Baccalauréat dans la tranche définie par la directive de l’UEMOA, portant instauration d’une période unique, de la tenue du baccalauréat, dans les états membres de l’Union.

Je me dois également de saluer les efforts constants et soutenus de l’Etat, à travers divers mécanismes, pour organiser des examens propres dans notre pays. 

Distingués Invités, Mesdames et messieurs, chers conseillers !

La question de la sécurité reste encore préoccupante dans notre espace du Sahel. Les efforts et les moyens mis en œuvre pour endiguer ce fléau, sont considérables.

Pour autant, le combat ne se sera pas que militaire. La culture et le social ont un rôle de premier plan à jouer. C’est donc en cela que le thème ‘’contribution de la société civile et des acteurs culturels dans la promotion de la paix de la sécurité et de la cohésion’’ demeure pertinent et opportun pour être inscrit à la présente session.

La force de notre culture, le brassage de nos communautés et les liens de cousinage, sont autant d’éléments qui contribuent à la consolidation de l’unité nationale. Les actes barbares commis çà et là, par des jeunes drogués sans repère ni projet, ne sont qu’un cauchemar conjoncturel.

Les évènements culturels organisés à travers le pays sont pourvoyeurs de paix et de cohésion sociale. Nous devons les entretenir et les multiplier, tout en songeant à la création et l’institutionnalisation d’un festival international de la culture au Niger, afin de promouvoir d’avantage la paix et le tourisme, dans notre pays.

Mesdames et Messieurs ! 

Les discussions tenues lors de cette session, sur tous les thèmes abordés, ont souligné la persistances des tares sociales qui nous assaillent et qui compromettent les efforts du développement économique et social de notre pays. D’où la nécessité d’une implication forte du CESOC.

Les mauvaises pratiques sociales, des perceptions qui découlent des interprétations de la religion et de la déviation culturelle, constituent à n’en point douter, des défis que nous devons courageusement affronter.

 C’est pourquoi, des pesanteurs sociales exercent sans répit, une forte pression sur notre système éducatif et particulièrement sur l’encadrement de notre jeunesse.

Il s’agit en l’occurrence du problème de l’éducation sous toutes ses formes, du travail, du phénomène de la mendicité, de la question de l’habitat rural, de l’insalubrité criarde dans nos centres urbains et plus globalement de la qualité de vie.

Par conséquent, nous devons travailler à un consensus national, sur des questions touchant à la citoyenneté responsable, à nos cultures et traditions, pour un véritable changement de comportement et de mentalité.  

Distingués invités, Mesdames et Messieurs les Conseillers de la République !

Voilà en quelques mots, ce qui a transpiré dans nos échanges, durant cette 1ière Session Ordinaire de notre mandature. Ce sont là des idées fortes, que nous nous ferons le devoir d’approfondir en intersession, avec l’organisation de consultations des acteurs, dans chacun de ces domaines.

En effet, comme l’a dit le Président de la République chef de l’état son excellence Mohamed Bazoum lors de son discours à la session inaugurale de notre mandature je cite « Ainsi, la vie des institutions prend forme et qualité dans cette vitalité et ces échanges permanents avec celles et ceux qui donnent sens et vérité à votre travail et à votre Conseil. Car, ne l’oublions pas, la vocation du CESOC est de viser à l’amélioration de la vie économique, sociale et culturelle, de notre peuple. Fin de citation.

Mesdames et Messieurs !

Je vaudrais à la fin de cette 1ière Session Ordinaire de notre mandature, m’adresser à tous les collègues Conseillers de la République, qui pendant ces quinze jours, se sont acquittés de leur devoir en examinant avec assiduité et clairvoyance, toutes les thématiques qui ont été mises en débat.

A nos honorables chefs traditionnels qui nous ont travaillé durant cette session avec assiduité, sagesse et courtoisie, j’exprime ma reconnaissance et ma profonde gratitude.

Aux commissions permanentes du CESOC, je voudrais vous  dire un grand merci pour votre disponibilité et votre attachement au travail bien fait.

Aux membres du bureau du CESOC, je témoigne ma totale satisfaction. Vous avez su préparer avec efficacité et pragmatisme la présente session.

Distingués invités, Mesdames et messieurs !

Pour terminer, je remercie le personnel du secrétariat permanent et de mon cabinet, pour son accompagnement durant les présentes assises. Qu’ils trouvent ici, au nom du bureau et à mon nom propre, toutes mes félicitions et mes encouragements.

A la presse publique et privé qui a efficacement couvert nos travaux, à l’Agence Nationale de l’Economie des Conférences qui a permis l’organisation de nos assises dans des conditions des plus agréables, aux agents de sécurité qui ont veillé sur notre session, je vous dis merci du fond du cœur. Merci aux hôtesses, qui n’ont pas failli à leur mission. 

En vous souhaitant un bon retour et bonne fête de l’Aid Al Kabir, dans vos familles respectives,

Je déclare close la 1ière Session Ordinaire du Conseil Economique Social et Culturel au titre de l’année 2023.

Je vous remercie !

  Vendredi 23 juin 2023

Palais des Congrès de Niamey

Malam Ligari Mairou, Président du CESOC

Discours du Président du Conseil Économique, Social et Culturel (CESOC) à l’ouverture de la 1ère Session Ordinaire au titre de l’année 2023. CESOC.

DISCOURS DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE pour la Cérémonie d’ouverture de la session inaugurale de la troisième mandature du Conseil Economique Social et Culturel .

Allocution du Président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) à la clôture de la 1ière Session Ordinaire au titre de l’année 2022.

MML

- Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;

 - Monsieur le Vice-président de l’Assemblée Nationale ;

 - Monsieur le Ministre chargé des Relations avec les Institutions ;

 - Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;

 - Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et les représentants des institutions internationales ;

 - Mesdames et Messieurs les membres du bureau du CESOC ;

 - Honorables Députés Nationaux ;

 - Monsieur le Gouverneur de la Région de Niamey ;

 - Honorable député-Maire, Président du Conseil de Ville de Niamey ;

 - Mesdames et Messieurs les Conseillers de la Républiques ;

 - Honorables Sultans ;

 - Honorables Chefs de Cantons et de Groupements

 - Respectables Chefs Religieux ;

 - Distingués invités ;

- Mesdames, Messieurs à vos titres, grades et qualités !

Je commencerai mes propos par rendre grâce à ALLAH le Tout-Puissant, le Tout-Miséricordieux, de nous avoir permis de tenir notre première session ordinaire au titre l’année 2022, dans un climat de sérénité et de convivialité.

En effet, quinze jours durant, nous avons eu à échanger sur d’importantes questions d’intérêt national comme la politique de développement agricole, la protection sociale, l’accès à la santé, la problématique de feux de brousse ou encore le financement du secteur privé, pour ne citer que celles-là.

Les commissions thématiques ont passé au peigne fin, les communications des ministères sectoriels auditionnés à cette occasion et les contributions de la plénière, pour formuler des recommandations et des résolutions fortes et fidèles à nos échanges.

 Mesdames et messieurs, Distingués invités !

Le thème relatif à la monté en puissance de notre agriculture, développé par le ministère de l’agriculture, a fait ressortir la nécessité de travailler d’avantage pour rendre plus accessibles les mécanismes du financement de l’agriculture, d’encourager la production des semences locales sélectionnées, de moderniser et diversifier les techniques de productions agricoles et enfin de Créer les conditions de l’installation des grandes industries de transformation de produits agroalimentaires.

S’agissant de la question des feux de brousse, la Commission Développement Rural et Environnement, nous fait part de la nécessité d’engager des réflexions plus approfondies pour lutter contre ce fléau, devenu hautement préjudiciable pour nos terroirs.

L’un des thèmes phares de cette session, aura sans doute été, celui relatif au développement des mutuelles de santé au Niger. Le sujet a été retenu par le bureau du CESOC dans le but de faire un état des lieux des politiques de l’Etat, en la matière.

L’exposé du ministre de la Santé publique a permis à la commission des affaires sociales de proposer des recommandations et des résolutions à même de booster ce secteur fondamental, conformément à la vision exprimée par le Président de la République en matière de Couverture Sanitaire Universelle et de Protection Sociale.

Aussi, la question de la retraite des travailleurs du secteur non formel a-t-elle fait l’objet de débat et d’échanges fructueux lors des présentes assises.

La Communication du Ministre en charge de ce secteur nous a permis de relever qu’au Niger, le système de protection sociale, demeure très faible avec un taux de couverture sociale de 29% et qui, malheureusement ne concerne que les travailleurs du secteur formel.

S’agissant du secteur non formel, des contraintes majeures existent limitant les possibilités de sa prise en compte par les systèmes de retraite existants.

Pour relever ces défis, les acteurs concernés conviennent sur la nécessité de réfléchir sur la façon de mettre en place des procédures et outils adaptés aux caractéristiques des travailleurs de l’économie informelle. Nous avons été heureux de constater que ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale travaille, d’arrache-pied, sur des solutions pouvant garantir une prise en charge de la Protection Sociale du secteur rural, et plus généralement du secteur informel. C’est pourquoi, en plus des recommandations formulées à l’endroit du gouvernement pour soutenir ce secteur, la session a émis des résolutions fortes à l’endroit du bureau du CESOC.

Ces résolutions, sont entre autres, l’organisation d’une consultation des acteurs en vue d’identifier les mécanismes efficaces de mobilisation des ressources dédiées à la retraite ainsi que les conditions et les modalités d’ouverture des droits à pension. Cela aboutira sans nul doute à la réalisation d’une étude de faisabilité de la mise en place d’un système de retraite des travailleurs exclus du système actuel, selon une démarche participative, impliquant les collectivités territoriales, les députés nationaux, les interprofessions agricoles, les organisations de la société civile, les Partenaires Techniques et Financiers ainsi que les corporations syndicales ;

Mesdames et messieurs, distingués invités !

Le secteur de l’économie et des finances n’a pas été en reste à l’occasion de cette session. L’intervention du ministre des Finances a révélé que la question du financement du secteur privé, demeure une des préoccupations majeures du Gouvernement.  

Des recommandations importantes ont été formulées à l’endroit du gouvernement particulièrement, pour renforcer les structures d'appui et d'encadrement, afin d'accompagner en amont les PME à satisfaire les conditions d'éligibilité et de faire un suivi ex-post, après l'obtention du financement ;

 Mesdames et Messieurs chers conseillers

Comme vous pouvez le constater, à l’occasion de la présente session, notre institution se positionne désormais en partenaire crédible des structures étatiques et non étatiques souhaitant décliner au grand publique leurs efforts et leurs initiatives.

Grace à notre position d’institution transversale, nous offrons une tribune pour édifier les citoyens, sur les politiques publiques et susciter en retour leur intérêt. C’est pour cette raison qu’en plus des auditions habituelles, nous avons initié des journées d’information sur certaines thématiques.

Dans cette dynamique, nous avons écouté, plusieurs acteurs majeurs du secteur de l’économie et des finances.

Il s’agit entre autres :

Du Fonds de solidarité africain (FSA), une institution de grande importance pour le financement du secteur privé au niveau Africain, mais très peu connu du grand publique nigérien et qui offre des opportunités de financements des projets de l’Etat et des entreprises privées.

Tout comme le Fonds National d’Appui aux petites et moyennes entreprises et industries (FONAP) et le Fonds National pour la sécurité Alimentaire et Nutritionnel (FISAN), évoqués par le ministre des Finances, les instruments d’interventions du FSA, visent à faciliter l’accès des PME aux financements. Ce sont entre autres, la garantie des prêts, des emprunts obligataires, des portefeuilles de prêts auprès des banques, des opérations d’import/export, du refinancement direct ou indirect de la dette intérieure des Etats à l’égard du secteur privé notamment, les PME et les PMI, la bonification de taux d’intérêts accordée pour le financement des projets publics.

Une journée d’information a été dédiée également à la commission mixte Nigéro Nigériane de coopération, dont les missions et les réalisations sont peu connues du grand publique nigérien.

 En effet, Créée en 1971, La Commission Mixte Nigéro-Nigériane de Coopération a compétence générale et exclusive, pour rechercher, dans tous les domaines, les moyens de coordonner et d’harmoniser l’économie des deux pays, dans le but d’accroître et de rendre plus efficace leur coopération.

A ce titre, elle propose aux deux Gouvernements les mesures à prendre et les projets à réaliser, en vue de la création progressive d’une coopération rationnelle, harmonieuse et équilibrée, susceptible d’assurer le développement maximum des deux pays dans les délais les meilleurs et aux moindres coûts.

Comme vous pouvez le constater, c’est là un dispositif important qui a été mis en place et dont notre pays doit tirer grand profit. Les 1 500 km de frontière, qui nous unissent, demeurent un atout considérable pour notre économie notamment en matière d’échanges commerciaux et une importante source d’activité économique pour nos concitoyens vivant le long de la frontière. Sur le plan de la coopération bilatérale, les retombées immédiates sont, entre autres, la fourniture du réseau électrique, le développement des infrastructures routières et dans un proche avenir le développement des réseaux ferroviaires, aériens et maritimes.

Pour autant, au Niger, il ne faut pas perdre de vue, qu’il va falloir travailler plus, sur les avantages comparatifs que nous offrent certains de nos produits, pour tirer le meilleur profit à long terme, de notre coopération avec ce GRAND VOISIN.

 Mesdames et Messieurs !

Restant toujours sur les journées d’information, la Direction Générale des impôts nous a fait un exposé fort enrichissant sur la problématique de l’incivisme fiscal.

En effet, en dépit des réformes entreprises par le gouvernement du Niger en vue de renforcer son dispositif fiscal, notamment, le rapprochement de l’administration fiscale des contribuables, le paiement des impôts à la banque, le déploiement du Système Informatisé de Suivi des Impôts et des Contribuables, la mise en place des moyens de paiement et de déclaration électroniques pour ne citer que celles-là, la fraude fiscale reste un fléau dont les effets entravent lourdement l’équilibre des comptes publics et le financement du développement socioéconomique du pays.

C’est pourquoi, dans le cadre de l’amélioration du recouvrement des impôts, le ministère des finances a récemment initié une réforme relative à la facture certifiée.

Il s’agit essentiellement d’une réforme visant à sécuriser la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) payée par les consommateurs.

Pour l’Etat, cette réforme permettra l’accroissement des ressources par la diminution des manoeuvres frauduleuses sur la TVA.

Pour les opérateurs économiques, l’utilisation du système de facture certifiée permettra une amélioration de la comptabilité de l’entreprise, notamment via l’enregistrement des opérations de vente, la transparence fiscale et le renforcement de la compétitivité des entreprises.

Pour les consommateurs finaux, l’utilisation du système de facture certifiée, constitue une garantie du reversement dans les caisses de l’Etat, de la TVA supportée sur les achats de biens et services et un moyen d’en détenir la preuve juridique.

Malheureusement, ces visions ne sont pas toujours bien comprises par les acteurs d’où la nécessité de soutenir l’état dans sa quête de la mobilisation des ressources intérieures en matière fiscale, au service de la croissance et du développement économique et social.

Après la communication de la DGI et les débats qui s’en sont suivis, la session a formulé des recommandations visant la sensibilisation du grand public, les opérateurs économiques et les chefs d’entreprises Nigériens sur l’impérieuse nécessité de mise en oeuvre de la facture certifiée.

 Mesdames et Messieurs ! Distingués invités, Chers Conseillers de la République !

Nous tenons à cette occasion, au nom du Conseil, à féliciter et à encourager, toutes les institutions et organismes, qui nous ont fait l’honneur de présenter à notre plénière, des thèmes d’actualité de leur misions respectives. Les conseillers de la République ont été édifiés et ont formulé des résolutions à l’endroit du CESOC et des recommandations à l’endroit du Président de la République et à l’Assemblée nationale, pour une amélioration du service public.

 Mesdames et Messieurs !

Notre actualité sociale, est cette fois-ci dominée par l’épineuse question de la mendicité dont nous avons évoqué la gravité, le 15 mars dernier à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la présente session ordinaire.

En effet, cette pratique largement tolérée jusque-là dans notre sociétés a pris des proportion extrêmement grave.

La mendicité est devenue une activité lucrative pour des trafiquants d’êtres humains qui ont su professionnaliser cette activité.

Le CESOC se félicite de la décision courageuse et pragmatique du gouvernement visant à rapatrier au Niger tous ceux qui s’adonnent à cette activité avilissante et rétrograde. Aussi, nous demandons au gouvernement, d’appliquer rigoureusement la loi criminalisant le trafic de personne, afin de décourager les organisateurs de ce travail des plus ignobles.

 Mesdames et Messieurs !

A la fin de cette session pleine de symbole, en ce qu’elle constitue la dernière session ordinaire de notre mandature, je vaudrais m’adresser à tous les collègues conseillers de la République qui, pendant ces cinq années, se sont acquittés de leur devoir en examinant avec assiduité et clairvoyance toutes les préoccupations majeures de nos populations.

Que des kilomètres parcourus, pour participer avec enthousiasme aux sessions du conseil.

Que des débats, les uns plus houleux que les autres, pour éplucher de manière approfondie les questions essentielles de notre société.

Que de personnalités politiques et techniques, les unes plus éminentes que les autres, ont été auditionnées devant vous pour édifier à traves vous toute la nation sur les sujets du moment.

Que des recommandations, les unes plus pertinentes que les autres adressées au président de la République et au président de l’Assemblée Nationale.

Que des résolutions, les unes plus fortes que les autres émises à l’endroit du bureau du CESOC.

Elus par vos corporations respectives ou représentants des plus hautes autorités du pays, Vous avez durant cette mandature, assuré avec dévouement la mission qui vous a été assignée.

En ma qualité de conseiller depuis le début de ce mandat, puis de président de l’institution depuis bientôt un an, je peux témoigner de votre engagement sans faille dans le travail.

Je tiens également à vous rassurer que les avis, issus de votre travail resteront un apport significatif dans la dynamique de construction d’un Niger uni et prospère, un Niger de paix, de solidarité et de cohésion sociale, tel que nous en rêvons tous.

A nos honorables chefs traditionnels, éminents sultans, chefs de cantons et de groupements, gardiens de nos valeurs ancestrales, qui nous ont accompagnés durant ce mandat avec assiduité, sagesse et courtoisie, j’exprime ma reconnaissance et ma profonde gratitude. Vous avez été à la hauteur de nos espérances c’est-à-dire des responsables modèles.

Aux commissions permanentes du CESOC, je voudrais vous dire un grand merci pour votre disponibilité et votre attachement au travail bien fait. Malgré vos multiples occupations vous avez été présents et surtout efficace pour la bonne marche de notre institution.

Aux membres du bureau du CESOC, je témoigne ma totale satisfaction. Vous avez su durant ce mandat faire preuve de professionnalisme et de don de soi. Vous, vous êtes appropriés toutes les résolutions prises par le conseil et vous avez suivi avec détermination les recommandations formulées à l’endroit de nos plus hautes autorités. En cette circonstance solennelle je peux affirmer sans complaisance que vous avez été à la hauteur de la tâche. Au-delà de cette efficacité je tiens à souligner, que c’est un agréable plaisir de travailler avec vous. Vous avez su créer une dynamique d’équipe qui travaille dans la bonne humeur et dans la complémentarité. C’est là, pour toute institution, des qualités humaines précieuses qu’il faut savoir encourager et mettre à profit pour garantir un résultat probant.

 Mesdames et messieurs les Conseillers !

Pour terminer, je remercie le personnel du secrétariat permanent et de mon cabinet pour son efficacité, pour un service public de qualité. Qu’il trouve ici, au nom du bureau et à mon nom propre, toutes mes félicitions et mes encouragements.

A la presse public et privé qui avec efficacité a toujours couvert nos travaux, à l’Agence Nationale de l’Economie des Conférences qui a permis l’organisation de nos assises dans des conditions des plus agréables, aux agents de sécurité qui ont veillé sur nos sessions, je vous dis merci du fond du coeur.

Sur ce, je déclare close la 1ière session ordinaire du Conseil Economique Social et Culturel au titre de l’année 2022.

 Je vous remercie !

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